Comme il en a désormais l’habitude, Marc Puig a décidé d’aller pêcher en surfcasting tout en laissant 1 ou 2 cannes en attente avec des vifs pour tenter un beau prédateur de passage (liche, tassergal, etc.). La plage de Camargue où le membre du team Normandie Appâts se rend est immense. Et son spot se situe à de nombreux kilomètres de distances de l’endroit où il gare sa voiture. Il y a plus d’une heure de marche ! Dans cette situation, le chariot qu’il utilise est d’une grande aide pour transporter tout ce qui est nécessaire à une très longue session surfcasting. Et vue la quantité énorme de matériel que Marc a prévu, il est même indispensable !

Après cette longue marche, Marc installe son poste. Il a ainsi amené un parapluie-tente qui le protègera du vent parfois fort en Camargue ou même d’une averse. Son spot doit être aussi confortable que possible car il compte y passer plus de 24 h ! Une tablette à appâts placée à hauteur d’homme sur son chariot permettra un eschage beaucoup plus facile et propre.

Marc sait bien que la Demi-Dure est certainement le meilleur appât pour faire facilement et rapidement ses vifs ! Avec son montage de surface jour / nuit, ce ver permet en effet de pêcher aussi bien les mulets, les orphies ou les oblades en journée que les sévereaux de nuit. Ses effluves ont le don d’attirer ces poissons sur de grandes distances. De même, ses espèces apprécient beaucoup sa structure très tendre. La Demi-Dure Normandie Appâts est une esche très économique qui est vraiment idéale pour pêcher de beaux vifs destinés à de beaux prédateurs !

La Dure est certainement un des vers les plus polyvalents puisqu’il intéresse toutes les espèces. Ferme, il offre l’avantage d’être très vivace et de bien résister sur l’hameçon. Associé à de la Demi-Dure, c’est l’assurance pour Marc de toucher un maximum d’espèces !

Le montage de surface polyvalent jour et nuit de Marc est constitué de 3 empiles d’1 m. Celles-ci sont en fluorocarbone d’un diamètre de 16/100 pour un maximum de discrétion face à des poissons méfiants. Ces empiles sont simplement fixées sur le bas de ligne grâce à des mini perles clipots rondes. Bloquées par des micro-perles collées, leur rotation multidirectionnelle évite les problèmes de vrillages. Marc utilise ici des hameçons à tige longue. Il a en effet remarqué que la hampe crée un point d’appui lorsque le poisson se saisit de l’appât. Le ratio touches / prises est donc bien supérieur. Ce montage est très polyvalent puisqu’il permet de pêcher les vifs aussi bien le jour que la nuit et il permet même de prendre des sparidés ! Sur la même base, il permet en effet de rechercher les poissons mangeant à proximité de la surface en pleine journée (mulets, orphies, etc.) aussi bien que ceux évoluant en pleine eau de nuit (sévereaux, bogues, etc.). De jour, il utilise des pops-ups car les mulets aux lèvres très sensibles ont ainsi tendance à mordre plus franchement. De nuit, ils les remplacent par des perles flottantes phosphorescentes. Marc les associe à un plomb qui est également phosphorescent afin d’attirer les poissons vers les appâts sur de grandes distances dans le noir. C’est aussi simple qu’efficace !

Durant la journée, Marc touche de très nombreux poissons tels que des mulets, des sévereaux, des bogues, des pageots acarnés, etc. Il a également la surprise de toucher de la daurade royale à la Demi-Dure – dont un individu de 26 cm qu’il a aussitôt relâché.

Alors que le soleil se couche, Marc voit une de ses cannes ayant un montage vif avec le scion qui s’affole. Il la ramène afin de vérifier l’état du vif. Et à sa grande surprise, il découvre qu’il a pris un bar de 42 cm ! Sur une orphie qui faisait presque la même taille que le prédateur, un bas de ligne en 100/100 avec des hameçons 5/0 : il y a de quoi être étonné !

Durant toute la nuit, le membre du team Normandie Appâts enchaîne les sévereaux les uns après les autres. Il réussit même à faire quelques daurades royales et des marbrés sur son montage de surface nocturne – ce qui est étonnant étant donné qu’il s’agit de poissons benthiques.

Marc a remplacé ses orphies un peu fatiguées par des sévereaux bien actifs juste avant l’aube. Mais l’un d’entre eux refuse obstinément de partir vers le large et reste à 25 m du bord à peine. Même si Marc sait qu’il n’y a que 1 m à peine dans cette zone, il l’y laisse. Et alors que le jour se lève, il encaisse un violent départ sur ce vif. Il a même la surprise de pouvoir voir l’attaque en direct sous ses yeux grâce aux faibles profondeurs et la proximité du vif. Le remous et le splash juste avant le départ indique clairement qu’il s’agit d’un beau prédateur ! Un très gros tassergal ? Une liche ? Nul ne pourra le savoir puisqu’alors qu’il s’empare de la canne durant le départ, la tension se relâche et il ramène malheureusement son montage vide. Le poisson s’est décroché ! Il insistera jusqu’à 8.00 h du matin mais n’aura plus aucune touche. Cela fait désormais 24 h qu’il est en train de pêcher et épuisé, il décide donc de rentrer. Il est certes un peu déçu du beau prédateur manqué mais ça fait partie du jeu : de tels poissons records très rares se méritent. Et dans le même temps, il a pu néanmoins s’amuser à pêcher le tout-venant – autant pour se faire des vifs que pour tenter d’attraper de belles espèces (daurade, bar, etc.). Une pêche active que le membre du team continuera car elle finira bien par payer un jour !