Cet hiver, Walter Sarret du team Normandie Appâts a organisé une courte sortie avec ses amis sur une plage camarguaise. Ainsi, il était ainsi accompagné par Stéphane Gravoueille (un fidèle lecteur des articles Normandie Appâts qui est devenu ami avec le team) et de Claude Zavarro (un vieil ami et un membre du club Orata Fishing comme Walter !). Arrivé à 15.00 h, les températures restent clémentes la journée grâce à la présence du soleil. Il n’y a pas de vent et la marée est montante. Comme souvent en hiver, les touches sont rares et une fois les montages lancés, les amis ont tout leur temps pour discuter. Walter et Claude découvrent ainsi que Stéphane collectionne les cannes de surfcasting. Il n’en a pas moins de…42 exemplaires – dont beaucoup de modèles désormais introuvables ! De quoi prouver à quel point tous les pêcheurs présents sont de véritables passionnés !

Avec les eaux désormais très froides, les amis savent que les poissons sont bien moins actifs. Mais par expérience, Walter sait qu’il est néanmoins possible de prendre du beau poisson. Pour cette session, Walter a pêché avec son montage Urfe avec traînard et circle hook. De son côté, Stéphane a surpris tous ses amis en essayant un montage vraiment inédit pour rechercher des sparidés dans le sud de la France : son montage à poissons plats ! Il nous en a expliqué la raison : alors qu’il était en pleine compétition avec Walter dans le Var, il a testé ce montage et a ainsi réussi à prendre une belle daurade. Depuis, il le teste systématiquement à chaque sortie sur au moins une de ses cannes ! 

Comme son nom l’indique, ce montage est à l’origine destiné à la pêche des poissons plats. Il a d’ailleurs permis à Stéphane de pêcher une magnifique sole d’1,3 kg ! Sur le bas de ligne de 2.5 m en nylon 60/100, ce montage est constitué de 2 empiles d’1,5 m qui assurent une bonne discrétion et une parfaite présentation de l’appât. Leur écartement de 1,60 m évite les emmêlements lors du lancer ou en action de pêche dans l’eau avec les courants. La fixation des empiles sur le bas de ligne est assurée par des nœuds collés. Le mini rolling encadré de micro perles collées offre une parfaite rotation multidirectionnelle. Ce montage évite ainsi les problèmes de vrillages et limite au maximum les emmêlements.

Pour un maximum d’attractivité, Stéphane utilise du nylon rouge avec peu de mémoire (Amnesia). En effet, cette couleur a tendance à attirer les plats – et plus spécialement les soles. Il emploie également sur chaque empile des perles phosphorescentes rouges et vertes. Elles sont placées en alternance afin d’offrir un contraste de coloris qui est d’autant plus visible sur de plus grandes distances. Un peu plus haut, il a même rajouté 2 sequins aux reflets métalliques. La grande portance du sequin dans les courants fait bouger l’appât de façon très attractive. Les poissons sont également attirés sur de grandes distances par les puissants reflets ainsi que par le son des perles et des sequins qui s’entrechoquent. Cet ensemble de teasers visuels et sonores est bloqué sur l’empile par un simple stop-float. Le type de montage que beaucoup de pêcheurs surnomment avec humour un « montage sapin de Noël » tant il est fourni en petits accessoires !

Pour cette session, les amis ont réuni les appâts qu’il leur restait de pêches précédentes. En effet, durant cette période, la plupart des magasins pêche étaient fermés. Stéphane avait ainsi quelques Bibis Normandie Appâts et il a réussi à glaner du blanc de seiche et des coques rouges congelés. De son côté, Walter avait encore une boîte de Dure Verte datant du concours roche du club Orata Fishing à La Ciotat auquel il a participé. 3 semaines après, les vers étaient toujours aussi vivants – preuve de la qualité des vers Normandie Appâts !

Ce ver offre l’avantage d’être ultra polyvalent et d’intéresser un maximum d’espèces. Ferme et robuste, il résiste bien à l’hameçon lors des lancers. Sachez qu’il n’y a aucune différence entre la Dure verte et la Dure rouge à part le coloris. Notez d’ailleurs que la couleur rouge / orangée de cette dernière est 100 % naturelle.

Avec sa peau très résistante, le Bibi ne peut être grignoté par le menu fretin. Seul un beau sparidé doté d’une mâchoire puissante ou un loup à la large gueule pourra donc s’y intéresser. En présence de très nombreux petits poissons indésirables, ce ver permet donc de sélectionner les belles daurades royales. Les pêcheurs présents ce jour-là savent également que la présence croissante de crabes bleus sur ces plages rend les pêches de plus en plus difficiles. Le Bibi est donc un appât qui permet en l’occurrence d’attendre un poisson plus longtemps.

Bien qu’arrivés assez tôt vers 15.00 h, les amis n’enregistrent que peu de touches durant la journée. Dès que le soleil disparaît, les amis sont rapidement confrontés à des températures très basses. Le froid très humide est difficilement supportable et rend le moindre geste délicat. Walter manque ainsi 2 belles touches. Et des 3 amis, seul Stéphane réussira à toucher du poisson. Ainsi, il sort successivement 2 congres pris à la Dure Verte Normandie Appâts – preuve de la grande polyvalence de ce ver ! Et ce n’est qu’alors que les températures passent à 0 ° C vers 22.00 h qu’il réussit à toucher un magnifique sparidé : une daurade royale d’1,3 kg !

Un poisson amplement mérité pour les amis aux vues des températures glaciales. Walter avait ainsi raison en avançant qu’il est possible de prendre de la belle daurade royale même en plein cœur de l’hiver. Et si les poissons sont plus rares et moins actifs, il est toutefois possible de faire de beaux spécimens !