Ayant participé au concours roche organisé par son club Orata Fishing, il restait à Walter Sarret une boîte de Bibis et une boîte d’Américains Normandie Appâts. Il n’en fallait pas plus pour qu’il décide d’effectuer une courte session improvisée – comme il en a souvent l’habitude ! Après une heure de route, il se retrouve donc sur un des ses spots préférés où il a déjà fait de très beaux poissons.

Arrivé tard dans l’après-midi, le soleil baisse rapidement sur l’horizon. En ce début mars, l’hiver est encore bien présent et les eaux sont froides. Il espère que les sparidés seront quand même présents en côte. C’est quitte ou double ! Aussi rapidement que possible, Walter installe son poste et monte ses cannes avant que la nuit ne tombe.

Sur sa première canne, il décide d’escher un beau Bibi Normandie Appâts. Une valeur sûre pour espérer toucher du sparidé ! Il sait que cet appât lui permettra d’attendre plus longtemps les gros sparidés malgré les nombreux petits poissons indésirables très présents dans ce secteur mixte sable / roches. De même, la forte section de ce ver très charnu a tendance à sélectionner les plus beaux spécimens et sa peau épaisse résiste bien aux petits parasites.

Comme à son habitude, Walter a enfilé de part en part ce Bibi Normandie Appâts sur son aiguille à escher. Sa forte épaisseur permettra un transfert plus sécurisé sur le circle hook car il sera possible d’appliquer une plus forte tension. La pointe renversée nécessite en effet d’appliquer plus de force pour bien transférer le ver.

Sur son autre canne, Walter esche un Américain Normandie Appâts. Encore un ver incontournable pour la pêche de beaux sparidés ! Très sanguin, il libère de très puissants effluves – ce qui est un avantage avec des eaux froides car les odeurs se propagent plus difficilement.

Tout comme pour le Bibi, Walter esche le Ver Américain à l’aiguille afin d’avoir une parfaite tenue lors du lancer et une bien meilleure présentation.

Ici encore, Walter utilise son montage urfe avec traînard doté d’un circle hook. C’est désormais un grand classique utilisé par tous les membres du team Normandie Appâts ! Ce petit accessoire offre en effet de multiples avantages. Et le premier atout est sa facilité d’utilisation permettant de faire un montage efficace en quelques secondes à peine. Même un débutant peut l’utiliser ! En effet, il suffit de l’attacher à l’arraché puis de nouer le traînard au rolling de l’urfe pour commencer à pêcher. Il est ainsi possible de se passer de la fastidieuse réalisation de l’attache du traînard sur le bas de ligne avec des perles clipots ou encore par un rolling encadré de perles. Le changement d’empile ou de plomb est également aussi simple que rapide. C’est l’idéal quand on veut être opérationnel en un instant comme c’est le cas pour Walter !

Ce petit accessoire très économique offre bien d’autres avantages en action de pêche. Très compact, son aérodynamisme vous permet ainsi d’atteindre de très grandes distances de lancer avec un long traînard. L’urfe étant d’ailleurs directement attaché à votre arraché, vous pouvez aussi beaucoup mieux armer votre blank lors du lancer en ayant une bannière plus courte, - ce qui vous permet d’avoir plus de puissance. Il limite également les emmêlements durant la phase de vol.

Sachez aussi que l’urfe optimise considérablement l’auto-ferrage avec un circle hook – ce qui est un réel avantage ! En effet, par rapport à un montage traditionnel, le traînard est ici attaché à la tige rigide de l’urfe. Votre empile est donc en contact direct avec l’inertie du plomb. Dès que le poisson se déplace avec l’appât, il se ferre aussitôt de lui-même sans avoir eu le temps de sentir la moindre résistance et de recracher. C’est l’idéal pour les sparidés connus pour leur grande méfiance ! Par expérience, Walter sait que l’association d’un circle hook avec un urfe est réellement une des meilleures combinaisons pour avoir un auto-ferrage optimal. Et le nombre de poissons qu’il a pêché avec ce montage en est clairement la preuve !

Alors que le soleil se couche, les températures baissent rapidement. En journée, le soleil réchauffant l’air donnait l’impression d’un printemps précoce. Mais dès que la nuit s’installe en ce début mars, Walter se souvient rapidement qu’il est toujours en hiver ! C’est à ce moment que survient une grosse touche.

On ne peut d’ailleurs définir ce départ violent comme étant une touche. Car comme d’habitude avec le circle hook, le poisson est déjà ferré et il est en plein rush au moment où le pêcheur se saisit de la canne. Walter a l’impression que le combat dure très longtemps car le poisson a mordu très loin du bord. Avec ses nouvelles cannes lui permettant des lancers records, Walter s’étonne même de la distance à laquelle il a touché ce poisson !

Une fois le poisson échoué sur la page, il constate avec plaisir qu’il s’agit d’une belle daurade royale. Comme d’habitude, le circle hook s’est fiché à la commissure des lèvres. C’est un double avantage pour le pêcheur ! En effet, cette partie est très solide et avec la forme très fermée de cet hameçon, les risques de décrochages en combat sont ainsi très réduits. L’autre atout est qu’en se plantant au niveau des lèvres, un circle hook évite que le fil de l’empile ne touche les redoutables dents de la daurade. C’est l’idéal pour pêcher fin sans subir les habituelles casses dues à la dentition d’un beau sparidé !

Alors qu’il se prend en photo pour son compte rendu, Walter est transi par le froid soudain. Il regarde la température et il déjà fait 0 °. Même avec la combinaison intégrale spéciale pays nordique qu’il a rapidement enfilée après la photo, il a du mal à patienter. Après avoir attendu pendant quelques dizaines de minutes, il ne tient plus. Frigorifié, il décide donc de renter chez lui. Cette jolie daurade prise si tôt dans la saison suffira pour ce soir ! Au moment où il monte dans sa voiture, il fait déjà – 4 °. En plein hiver, les beaux poissons se méritent. Mais avec la satisfaction d’avoir pris sa première daurade royale de l’année, Walter sait que les efforts consentis en valaient la peine !