Alors qu’il était en vacances d’hiver dans son Espagne natale en janvier 2024, Marc en a bien sûr profité pour aller pêcher. Il a ainsi profité de la météo plus clémente qu’en France et de spots qu’il ne pêche que rarement. Accompagné par ses amis Vicente et Guillaume, le trio a ainsi réussi une pêche de marbrés spectaculaire – autant en quantité qu’en qualité. En effet, les pêcheurs ont alors réussi à toucher plus d’une trentaine de marbrés de belles tailles puisqu’ils faisaient en moyenne plus de 30 cm et beaucoup de spécimens dépassaient même les 40 à 45 cm – ce qui est énorme pour cette espèce de sparidés ! (Voir l’article : https://www.normandie-appats.com/news/lhiver-la-saison-des-gros-marbres).
Profitant de ces conditions exceptionnelles, Marc en a donc profité pour faire prendre quelques poissons à son amie Chaima ainsi qu’à son neveu David âgé de 7 ans. Même si l’enfant avait déjà pêché au coup avec son oncle (« El tio »), c’était bien son premier essai en surfcasting. Et pour l’amie de Marc, c’était même la toute première fois qu’elle tenait une canne !

Ici encore, Marc Puig a utilisé son montage fétiche pour rechercher les marbrés : son montage longues distances ultra polyvalent mais en version light. Guillaume et Vicente utilisent d’ailleurs le même – ce qui prouve bien sa redoutable efficacité ! Ce montage est spécialement conçu pour être le plus aérodynamique possible et il ne dispose donc que d’un minimum d’éléments – ces derniers ayant été choisis dans de très petites tailles. Il se lance donc très loin avec facilité. Toujours dans le but d’épurer son montage afin d’atteindre des distances de lancers optimales, Marc le réalise directement sur son arraché conique sans nœuds. La tête de ligne en 57/100 permet d’appuyer son lancer avec des plombs lourds. D’une longueur de 15 m, le diamètre de cet arraché décroît progressivement jusqu’à du 20/100 en queue de ligne. Le nœud de raccord avec le corps de ligne est donc de petite taille et passe parfaitement dans les anneaux. Le fil dans le moulinet étant également très fin (16 à 14/100), les distances de lancers sont donc optimisées.

Ce montage offre l’avantage d’être ultra polyvalent. En effet, Marc l’utilise pour la plupart des poissons qu’il pêche en modifiant uniquement le traînard (longueur, diamètre, hameçon). Cette version est ainsi spécifiquement conçue pour les pêches les plus fines. Le marbré étant un sparidé très méfiant, le traînard fait ici entre 1,5 et 3 m afin que le poisson sente le plus tard possible le contact avec le plomb. Toujours pour un maximum de discrétion, celui-ci est réalisé dans du fluorocarbone en diamètre 16 à 20/100. L’hameçon est un fin de fer doté d’un excellent piquant en taille 6 à 4, - les marbrés ayant une petite gueule. Sa forte teneur en carbone fait qu’il est ultra léger (ce qui facilite l’aspiration) tout en étant suffisamment robuste pour résister aux fortes molaires du marbré.

Pour ces pêches ultra fines de marbrés, Marc sait bien que le Ver de sable est une valeur sûre. Nommé également cordelle ou ver de digue, c’est l’appât parfait pour les rechercher spécifiquement car il est un des vers les plus convoités par ces poissons fouisseurs. C’est une des raisons pour laquelle on le nomme également « ver miracle ». Ce sparidé a l’habitude d’en consommer dans son environnement et il est capable repérer ses effluves attractifs sur de grandes distances. Un véritable aimant à marbrés !

Son avantage est également d’être ultra fin et donc très aérodynamique – ce qui permet de le lancer à de très grandes distances. Il est également assez robuste pour supporter des lancers puissants. Un réel atout pour toucher ces sparidés qui se trouvent souvent loin du bord !

Durant cette session assez exceptionnelle, les touches s’enchaînent à un rythme effréné. A peine ont-ils lancé que les marbrés présents en très grand nombre mordent sur leurs Vers de sable. C’est l’occasion rêvée pour Marc de tenter de faire prendre un poisson à son jeune neveu David. Il tente de lui donner une de ses 2 cannes qui vient d’enregistrer une touche franche. Mais avec ses 7 ans, il a finalement du mal à porter le combo canne – moulinet après quelques minutes. Même si ce matériel très haut de gamme est ultra léger, l’enfant finit donc par se faire aider par Marc « El Tio » (oncle en Espagnol).

David termine néanmoins le combat une fois que le poisson arrive au bord et il sort donc officiellement son premier marbré ! Comme à son habitude, il pose fièrement en tentant de tenir sa prise comme le fait son oncle Marc « El Tio » dans ses articles. Le jeune fan est très fier d’avoir pris une nouvelle espèce et compte bien décrire en détail cette aventure incroyable à sa mère – la sœur de Marc ! On lui fera même prendre un second marbré qui ne fera que confirmer l’exploit qu’il vient de réaliser. C’est en fait le type de moment où l’on ne fait pas qu’enseigner la pêche à un enfant. On lui transmet en fait une passion qu’il continuera à pratiquer durant toute sa vie !

Chaima l’amie de Marc a de son côté passé la soirée à photographier le groupe. Les prises sont si rapides et nombreuses que Marc décide de lui faire sortir son premier poisson. Elle est totalement novice et les conditions sont parfaites pour lui enseigner les premiers rudiments de pêche. En effet, la meilleure façon d’apprendre à pêcher, c’est justement lorsque ça mord ! L’apprentissage est bien plus rapide et en enchaînant les prises, le novice met immédiatement en pratique les conseils donnés juste avant et corrige aussitôt ses erreurs.

Savoir comment tenir la canne afin qu’elle soit bien équilibrée dans la main, refermer le pick-up, mouliner, pomper le poisson durant le combat en récupérant le fil uniquement lorsqu’on rabaisse la canne, etc. Autant de détails qu’un pêcheur expérimenté fait sans s’en apercevoir mais qu’il faut expliquer à un débutant. Après avoir ferré à la touche, Chaima a bien géré le combat. Et malgré la finesse de la ligne utilisée (14/100), elle a réussi à échouer son premier marbré sans aide extérieure. Marc l’a évidemment conseillé mais elle a bien fait son premier poisson toute seule !

Comme pour tous les novices n’ayant jamais pêché, tenir un poisson à pleine main est toujours effrayant. Chaima accepte néanmoins de poser pour la photo souvenir. Durant la même soirée, Marc aura ainsi réussi à faire pêcher son neveu David ainsi que son amie Chaima tout en faisant une des plus belles pêches de marbrés de sa vie avec ses amis. La soirée parfaite ! Comme quoi la passion a d’autant plus de valeur lorsqu’elle est partagée.