Liche au vif avec Marc Puig
- Technique de pêche
Liche de 1,42 m pour 18 kg pris par Marc Puig quand il avait…18 ans !
Pêcheur passionné, le membre du team Normandie Appâts Marc Puig utilise de très nombreuses techniques pour ses pêches du bord. Afin de cibler les plus gros prédateurs de nos côtes, il a depuis longtemps l’habitude de pêcher avec son montage vif en téléphérique. Nous vous avons ainsi parlé de cette technique dans un article où Marc et son ami Joël ont multiplié les prises de beaux tassergals :
La Demi-Dure Normandie Appâts : le top pour faire ses vifs !
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La Demi-Dure est décidément le meilleur appât pour faire rapidement et facilement ses vifs et Marc le sait bien ! En effet, ce ver permet de pêcher aussi bien les sévereaux de nuit (Marc utilise alors son montage de surface nocturne) que les mulets, les orphies ou les oblades de jour. Ces espèces apprécient en effet sa structure très tendre. De même, ses effluves ont le don d’attirer ces poissons sur de grandes distances. Économique et facilement accessible, la Demi-Dure Normandie Appâts est vraiment l’esche idéale pour pêcher de beaux vifs destinés à de gros carnassiers !
Le montage mulets ultra light de Marc Puig
Pour pouvoir pêcher efficacement la liche avec un vif, Marc privilégie ici le mulet car c’est une des proies de prédilection de ce grand prédateur pélagique. C’est en effet un poisson abondant et facile à prendre de jour grâce à son montage mulets ultra light esché avec de la Demi-Dure Normandie Appâts.
Le montage mulets ultra light de Marc Puig
Le montage mulets de Marc est constitué de 3 empiles d’1 m. Celles-ci sont en fluorocarbone d’un diamètre de 16/100 – cette finesse dans ce matériau vous apportant une très grande discrétion pour tromper les mulets méfiants. Ces empiles sont simplement fixées sur le bas de ligne grâce à des mini perles clipots rondes bloquées avec des micro-perles collées. Elles peuvent donc bouger dans toutes les directions - ce qui évite les problèmes de vrillages. Afin d’éviter les emmêlements, l’espace entre les empiles est d’environ 1,20 m. Marc utilise des pop-ups pour surélever les appâts vers la surface où évoluent les mulets, il préfère ces petits cylindres en mousse flottante molle aux perles dures. En effet, il estime que les mulets aux lèvres très sensibles ont tendance à mieux engamer cette matière souple et qu’ils mordent alors plus franchement qu’avec des perles dures. Vous noterez aussi que Marc privilégie les hameçons à hampe longue car il a constaté que le ratio touches / prises est bien supérieur car la hampe crée un point d’appui lorsque le poisson se saisit de l’appât. Notre pêcheur a également remarqué que le ver a moins tendance à se tasser dans la courbure.
Avec de la Demi-Dure Normandie Appâts, il est facile de prendre rapidement des mulets qui seront conservés dans un seau pour faire d’excellents vifs !
Marc prend rapidement de beaux mulets qui feront d’excellents vifs. Conservés dans un seau rempli d’eau, ils permettront d’avoir un bon stock de vifs pour la journée. Il suffira de remettre régulièrement de l’eau fraîche pour qu’ils tiennent le temps de la session de pêche. Une fois les premiers mulets pris, Marc met en place ses 2 cannes spécialement choisies pour la pêche de gros prédateurs. Assez puissantes, elles permettront de combattre efficacement des poissons aussi gros que de belles liches. Marc a spoolé ses moulinets avec du nylon de 50/100 – un diamètre suffisamment fort pour combattre de beaux spécimens avec un frein bien réglé.
Montage vifs en téléphérique de Marc Puig
Ces cannes disposent d’un montage aussi simple qu’efficace : un montage vifs en téléphérique. Ce n’est pas un bas de ligne à proprement parler puisque Marc utilise directement son corps de ligne en 50/100 comme base de ce montage. Le plomb y est directement attaché. Le pêcheur y intercale une perle permettant d’absorber les chocs de l’empile durant le combat - évitant ainsi de fragiliser le nœud. Le plomb grappin est envoyé sans empile puis la ligne est juste tendue au maximum de la résistance d’accrochage des grappins. Cette mise en tension est indispensable pour que l’empile avec le vif coulisse bien jusqu’à l’eau. Difficile de faire plus simple ! Le principal avantage de ce montage est qu’il permet de mettre à l’eau à une bonne distance un vif lourd (1kg et plus !). En rajoutant le poids du plomb, celui-ci ne peut en effet être lancé avec la canne sans risque de casse (de la ligne ou…de la canne !). Ce montage évite également que les hameçons ne s’arrachent lors du lancer ou encore que le vif ne se blesse lors de l’impact sur l’eau et qu’il soit alors bien moins actif.
Marc utilise ici un montage stewart avec 2 hameçons octopus 5/0 en ligne. Il n’en faut pas moins pour bien escher un vif qui peut dépasser le kilo tel qu’un beau mulet ! De même, les gros prédateurs visés disposant de très larges gueules, son ferrage sera ainsi optimisé. Vous noterez que l’hameçon dit « tracteur » sur le bas de ligne est laissé libre afin de pouvoir s’adapter à la taille du vif. Quel que soit le carnassier ciblé, notre pêcheur utilise une empile en fluorocarbone 100/100. Sa robustesse lui permet en effet de pouvoir combattre sans risque de casse les plus gros spécimens. Ce matériau présente également l’avantage d’être beaucoup plus discret que du fil d’acier grâce à son indice de réfraction proche de celui de l’eau tout en ayant une très forte résistance à l’abrasion dans un tel diamètre. Il peut donc supporter la redoutable dentition d’un tassergal ou le frottement contre un opercule coupant tout en offrant une excellente discrétion. Cette empile en fluorocarbone 100/100 est donc très polyvalente car elle permet de pêcher de nombreuses espèces au vif (liche, tassergal, maigre, raie, etc.).
Les cannes disposant du montage vifs en téléphérique sont placées le plus haut possible sur des piques
Marc pêchant ici dans un vaste bassin portuaire du haut d’une digue, il sait qu’il bénéficiera d’une profondeur suffisante pour avoir assez d’angle dans la ligne même en lançant à bonne distance. Afin d’avoir un angle aussi prononcé que possible pour favoriser le coulissement de l’empile, la canne est placée sur un pique haut. Le vif bien vivant est rapidement esché sur le montage stewart avec l’hameçon terminal au niveau de la première dorsale et le second au niveau de la 2ème dorsale. Il est important de glisser les hameçons juste sous la peau afin d’éviter de trop blesser le vif et qu’il reste ainsi bien actif.
Attachée sur la ligne tendue grâce à l’agrafe, l’empile coulisse jusqu’à présenter le vif en pleine eau
L’empile de Marc disposant d’une agrafe de type « américaine », il peut donc l’attacher facilement et rapidement sur la ligne une fois qu’elle est en tension. Par la seule gravité, le mulet descend alors jusqu’à l’eau facilement. Une fois qu’il est à la surface, le vif esché par l’arrière aura tendance à nager vers le large à l’opposé du corps de ligne. L’empile coulisse ainsi d’autant plus sur la ligne et votre poisson-appât évolue donc en pleine eau.
Marc avec une magnifique liche d’1,40 m pour 18 kg prise au vif !
Un vif aussi imposant qu’un mulet dépassant le kilo offre l’avantage de vous signaler sa vivacité directement sur le scion de votre canne. C’est important car plus celui-ci est actif et plus il nage en émettant des vibrations attractives sur de grandes distances. Quand votre vif est trop fatigué, il ne faut donc pas hésiter à le remplacer. Dans le cas de la liche, il est conseillé d’utiliser de gros mulets car avec sa très large gueule, même un spécimen de 15 kg peut engloutir d’une bouchée un vif de plus de 2 kg. Et plus votre mulet sera gros, plus les vibrations attractives qu’il émettra seront puissantes ! Cette liche d’1,40 m pour 18 kg prise par Marc en Espagne en est la preuve !
Pêcheur passionné, Marc a commencé très jeune à prendre de très beaux poissons !
Il est amusant de penser que c’est en partant d’une boîte de Demi-Dure Normandie Appâts qu’on peut pêcher d’aussi gros prédateurs. Mais c’est pourtant le cas ! En vous permettant de prendre de beaux vifs tels que des sévereaux ou encore des mulets, ce ver très économique vous donne en effet la possibilité de pêcher les plus gros carnassiers marins présents sur nos côtes ! Cette magnifique liche prise par Marc alors qu’il était beaucoup plus jeune (18 ans !) montre bien que ce passionné pratique la pêche depuis longtemps. Alors qu’il n’était qu’adolescent, il avait alors assez d’expérience pour pêcher du bord avec de nombreuses techniques. La valeur n’attend pas le nombre des années ! (P. Corneille – Le Cid). Il pêchait ainsi à grandes distances en surfcasting la daurade royale ou le marbré et participait déjà à des compétitions. Malgré son jeune âge, il prenait même aux vifs de grands carnassiers tels que des liches, des maigres, de beaux tassergals ou encore des raies. Autant de gros poissons trophées pris par Marc qui feront l’objet de futurs articles sur le blog Normandie Appâts !