Lors de son séjour à Hossegor dans le sud-ouest, Mathieu a pu faire une session pêche très réussie avec ses amis Julien et Pascal. L’occasion de passer du bon temps entre camarades tout en pêchant dans l’océan Atlantique – ce qui est toujours dépaysant pour le membre du team Normandie Appâts qui est méditerranéen. Et à peine arrivé sur zone, Mathieu aura même la surprise de voir Pascal sortir un magnifique bar de 4 kg dès sa première calée ! Il nous fait ici le compte rendu de la prise de ce spécimen.

Pour sa première canne, Pascal a décidé d’utiliser des Dures. Ce ver ultra polyvalent offre en effet l’avantage d’intéresser un maximum d’espèces. Une fois enfilé à l’aiguille sur l’hameçon, c’est un appât qui tient très bien malgré les courants et qui permet d’effectuer des lancers longues distances. L’eschage à l’aiguille permettra également d’avoir une parfaite présentation – ce qui rend ce ver encore plus attractif. Afin d’avoir une plus grosse bouchée, Pascal a ici décidé d’enfiler deux Dures sur son traînard. Une perle flottante autobloquante rose fluo les allégera afin qu’ils évoluent dans toutes les couches d’eau sous l’action des puissants courants.

Comme de plus en plus de pêcheurs en surfcasting, Pascal a opté pour un montage Urfe avec traînard. Les avantages de ce petit accessoire de connexion d’origine espagnole sont en effet très nombreux – et sa première qualité est sans conteste sa grande efficacité ! En effet, le traînard est ici en contact direct avec l’inertie du plomb car le rolling est placé sur la tige retenant le lest. L’auto-ferrage du poisson est ainsi fortement optimisé. Connecté directement à votre arraché, cet accessoire permet également d’avoir une bannière plus courte à l’arrière et donc de mieux charger votre blank lors du lancer – ce qui permet d’atteindre de plus grandes distances. L’autre avantage de l’urfe est sa facilité d’utilisation. Il évite ainsi d’avoir à réaliser des systèmes d’attaches complexes pour l’empile (ex : perle clipot collée, rolling encadrées de perles maintenues en place par des nœuds de ligatures collés). Il suffit de l’attacher à l’arraché puis de nouer le traînard au rolling pour qu’il soit opérationnel. Facile et…très efficace ! Le changement de traînard est tout aussi rapide. Le temps gagné est non négligeable !

Ainsi, pendant que chacun continue à installer ses montages, Pascal a déjà envoyé sa première canne. Son montage Urfe esché avec 2 Dures en place, il commence à monter sa deuxième canne. Mais alors qu’il est toujours en train de s’occuper du montage, il repère de lourdes touches sur le scion de sa première canne. Il prend contact et dès les premiers coups de tête puissants, il sait qu’il est en combat avec un gros poisson. À la courbure de la canne, Julien a immédiatement compris que Pascal a fait une belle prise. Les deux amis rient de la rapidité à laquelle la touche est survenue. Un aussi beau poisson en si peu de temps est une chance inespérée !

Le combat lourd ponctué de puissants coups de tête et de rushs rapides donne le sourire à Pascal. Il profite à fond de ce pur moment de plaisir !

Avec leur expérience, les deux compétiteurs confirmés savent qu’il s’agit d’un beau spécimen et qu’il faut le combattre patiemment pour éviter toute casse. Julien attend même sur la plage afin d’assurer la mise au sec du poisson dans les meilleures conditions possibles. Pascal va profiter d’une des puissantes vagues pour que le poisson s’échoue. Mais le ressac étant lui aussi très puissant, il est nécessaire d’immobiliser rapidement la prise. Avec la force des courants conjuguée au poids d’un beau spécimen, les risques de casses sont en effet très importants lors du reflux de la vague. Les deux pêcheurs expérimentés le savent bien !

À peine le bar est-il emporté par une vague vers la plage que Julien le plaque sur le sable et s’en saisit aussitôt avant que le ressac ne l’emporte. Cela n’a pris que quelques secondes !

Alors que Julien apporte le bar à son ami Pascal, il laisse éclater sa joie. Il est sincèrement heureux pour son ami ! De son côté, Pascal semble abasourdi par la taille et la beauté de ce bar.

Mathieu demande à Pascal de poser avec son poisson pour la traditionnelle photo. Ce bar est un sacré coup de ligne puisqu’il fait 4 kg. Et l’avoir pris aussi rapidement est d’autant plus extraordinaire ! Le bonheur de Pascal se lit dans ses yeux alors qu’il regarde ce magnifique spécimen. Ce bar et les photos de cet article sont en fait le résultat d’un véritable travail d’équipe. Et si Pascal a éprouvé une joie immense d’avoir pêché ce magnifique poisson, il est certain qu’il en a été autant pour ses amis qui l’ont aidé. C’est d’ailleurs la meilleure preuve d’amitié entre pêcheurs que d’être heureux pour un camarade qui a fait une belle prise – autant que si on l’avait fait soi-même. Comme le disait Albert Schweitzer « le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage. »