L’automne est une période très propice à la pêche des daurades royales en bateau. En effet, dès les premiers froids, ces sparidés quittent les rives pour aller se réfugier dans des fonds plus importants que durant les beaux jours. En automne, ces poissons se tiennent ainsi dans des profondeurs pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres car les températures y sont beaucoup plus stables. Les daurades se concentrent alors sur certains reliefs rocheux (« pierres », têtes de roches, bas de tombants, etc.) avant de poursuivre leur migration vers des fonds encore plus importants où elles passent l’hiver. Et pour pouvoir passer les rigueurs de l’hiver, elles se nourrissent abondamment afin de s’engraisser. C’est donc une excellente période pour les pêcher en bateau – et le team Normandie Appâts le sait bien !

Pour cette session bateau, Marc a choisi d’utiliser un montage sparidés Napa. Prêt à l’emploi, ce bas de ligne est ultra pratique. Présenté dans un packaging compact en carton, il est facilement transportable et sera toujours disponible dans un sac de pêche.

Ce montage est livré d’origine sur un plioir rond en mousse EVA très fonctionnel. On peut facilement y planter les pointes des hameçons quand on range le bas de ligne – ce qui évite de se blesser ou encore les accrochages dans le sac. Ce plioir dispose même d’une cavité pour accueillir l’agrafe du plomb avec sa gaine silicone – c’est malin !  Une aiguille avec une grosse tête plastique permet également de fixer la boucle du haut du montage. Votre bas de ligne ainsi rangé tient alors parfaitement en place. Il ne se défait pas lors de son transport et se déroule en un instant une fois l’aiguille enlevée pour être immédiatement en action de pêche. C’est ultra pratique !

Ce montage a été spécifiquement conçu pour pêcher les sparidés. Ainsi, il est entièrement en fluorocarbone pour un maximum de discrétion face à ces poissons si méfiants. Ce matériau offre également une excellente résistance face à leur puissante mâchoire. Il dispose en positions hautes de 2 empiles assez courtes (30 cm) en 26/100. Celles-ci sont écartées de 35 cm afin d’éviter les emmêlements. Toujours en 26/100, l’empile basse plus longue (60 cm) est un traînard destiné à présenter l’appât sur le fond. Vous pêchez donc dans 3 couches d’eau différentes !

Les perles clipots à 4 trous maintenues en place par des nœuds assurent une rotation multidirectionnelle parfaite aux empiles dans le but de limiter les phénomènes de vrillages. Des micro-perles sont même intercalées entre les nœuds et la perle clipot pour offrir une rotation plus fluide en agissant comme des roulements à billes. Vous noterez que la boucle du haut permettant l’attache du montage sur votre corps de ligne est protégée par une gaine en silicone pour vous assurer d’avoir 100 % de la résistance du fil lors du combat. La gaine silicone transparente sur l’agrafe du bas coulisse - permettant ainsi un changement hyper rapide du plomb.

Les hameçons au bout des empiles sont des modèles ronds de type « chinu ». À hampe courte, ceux-ci ont un profil parfaitement adapté à la gueule des sparidés. Ils sont suffisamment forts de fer pour résister à la redoutable dentition des daurades tout en étant ultra piquants pour percer les plus forts cartilages. Ces hameçons à palette permettront d’enfiler facilement tous types de vers en les faisant remonter sur le fil (ex : eschage à l’aiguille) pour une présentation parfaite – ce qui serait beaucoup plus difficile avec un modèle à œillet. Le montage daurade Napa est disponible avec des hameçons 8, 6 ou 4 – des tailles correspondant parfaitement à tous les types de vers.

Pour cette sortie daurade en bateau, Marc a choisi de pêcher avec des petits crabes verts. Les pêcheurs les surnomment également « enragés » à cause de leur acharnement à vouloir vous pincer et leur vivacité. Directement sortis des viviers Normandie Appâts, ceux-ci sont d’une exceptionnelle fraîcheur !

Marc a choisi des crabes verts de 2 à 4 cm – une taille parfaite pour les daurades royales. Ces petits crustacés sont très intéressants pour la pêche des beaux sparidés car leur carapace robuste nécessite une mâchoire assez puissante pour être brisée. C’est un réel avantage en présence de nombreux petits poissons parasites comme c’est le cas dans ce type de pêche en bateau. Ainsi, votre appât peut alors attendre longtemps le passage d’une daurade royale tout en restant toujours aussi attractif.

Lors de cette session, Marc a choisi d’utiliser des demi-crabes. Cette bouchée plus petite offre l’avantage d’être moins sélective et donc d’intéresser toutes tailles de daurades. Il sait également qu’une fois ouverts, leurs sucs se libèreront dans le courant et attireront les sparidés sur de grandes distances. Marc utilisant un montage Napa doté de 3 empiles, il économise également son stock de crabes pour être assuré de tenir toute la journée.

À peine a-t’il atteint le fond avec son montage que les premières touches surviennent. Rassemblées sur ce relief rocheux, les daurades royales sont bien présentes et…affamées ! Marc utilise un scion très souple nommé buscle. Celui-ci est parfait pour ce type de pêche car il lui permet de repérer facilement les tirées tout en évitant d’effrayer les sparidés par une trop forte résistance. Sur une touche plus marquée, il ferre. C’est pendu !

La prise n’étant pas grosse, celle-ci est rapidement remontée. Même si elle est de taille modeste, il s’agit bien d’une daurade royale. Alors qu’elle apparaît en surface, Marc la salabre rapidement. L’utilisation d’une épuisette est vivement recommandée quand on pêche ce poisson d’un bateau. En effet, les daurades royales possédant une mâchoire pavée, celles-ci sont souvent piquées au bord des lèvres. Vous éviterez donc les décrochages si fréquents avec cette espèce. De même, soulever le poisson avec la canne est toujours un risque pour le scion fragile et le faire passer par-dessus les francs-bords en se saisissant du bas de ligne représente aussi un réel risque de casse de la ligne. Les poissons sont trop précieux pour les perdre alors qu’ils sont à portée de main !

Même si cette daurade n’est pas grosse, elle est un bon signe pour tous les pêcheurs à bord. En effet, cette espèce vivant en banc et ayant tendance à se rassembler en automne, il y a de fortes chances que d’autres poissons soient présents sur zone – et pourquoi pas de plus gros ? C’est du moins ce que Marc espère ! Cette daurade de petite taille sera immédiatement relâchée avec soin dans l’espoir de plus belles prises.

Rapidement, Marc esche à nouveau des demi-crabes sur ses empiles et s’empresse de remettre son montage à l’eau. Il prend soin de lancer à distance son montage bien à plat sur l’eau afin d’éviter qu’il ne s’emmêle avec la ligne – ce qui le rendrait inopérant une fois au fond. Rien de pire que d’attendre inutilement quand on pêche !

À nouveau, les touches ne se font pas attendre. Après avoir ferré, Marc constate que les coups de tête sont beaucoup plus marqués. C’est bien une daurade royale mais elle paraît bien plus grosse que la précédente. Alors qu’il combat, le pêcheur est même étonné du poids de ce poisson et des sensations qu’il ressent dans la canne !

Alors que le montage arrive en surface, Marc réalise immédiatement pour quelle raison sa ligne pesait autant. Il a fait un doublé de daurades royales et l’une d’entre elles est même de belle taille ! Ces poissons sont rapidement salabrés – l’épuisette étant ici d’autant plus indispensable. Et il a bien fait car il constate rapidement que la plus grosse est juste piquée aux bords des lèvres !

Même si ces daurades royales ne sont pas des records, faire un doublé de poissons corrects est toujours agréable pour un pêcheur ! C’est donc avec un franc sourire que Marc pose pour la photo souvenir. Sa stratégie fut la bonne ce jour-là. Avec des poissons actifs mais de taille moyenne, le montage Napa avec 3 empiles eschées avec des demi-crabes a nettement fait la différence durant cette session. Il a ainsi pu multiplier les prises avec régularité durant toute la journée. Preuve que le crabe reste une valeur sûre pour pêcher la daurade royale et qu’une « demi-favouille » est même une véritable friandise pour ces sparidés !